Thomas Gueller, Rédacteur en chef, V&S News
Arnaud Daphy, Associé, Agence SoWine
Martin Cubertafond, Conseiller stratégique / Spécialisé dans l’alimentation, la distribution et le vin, Professeur à Science Po, Vision et Route
Matthieu Bourlon, Directeur Création, Dragon Rouge
La part des achats effectués en e-commerce ne cesse d’augmenter, d’autant plus que les offres se diversifient afin de répondre à tous les besoins. Ainsi, pour les vins, champagnes et spiritueux, on peut aussi bien commander une ou plusieurs caisses chez un pure player comme Drinks ou Ventealapropriete.com, deux sites propriétés respectives de Pernod Ricard et de Campari associé à Moët Hennessy, ajouter des bouteilles à sa commande hebdomadaire au drive d’une grande surface alimentaire – un comportement qui a explosé durant la pandémie – ou se faire livrer en moins d’une heure une envie soudaine de boissons pour un repas ou un apéritif via les multiples applications qui se partagent ce nouveau marché, tant en Europe (Flink, Gorillas, Cajoo, Kol, Zapp…) qu’aux États-Unis (Drizly, Doordash, Gopuff…).
Le point commun à tous ces nouveaux modes de consommation : un acte d’achat qui s’effectue via un écran. Pour les stratégies packaging, il ne s’agit plus d’émerger par son facing dans un rayon de bouteilles, mais de devenir désirable en 2 dimensions avec une image de taille réduite. Dans ce nouvel univers, les notions d’étiquette et de contre-étiquette n’ont plus le même sens. Les équilibres entre le bloc-marque et les éléments de réassurance sur l’étiquette sont-ils toujours pertinents ? Une profonde réflexion à mener, sachant que, in fine, le consommateur aura un contact physique avec la bouteille et que c’est ce dernier qui conditionnera le ré-achat. D’où l’importance de conserver de la sensorialité tactile et visuelle et de soigner l’effet « waouh » à l’ouverture de son emballage secondaire.
La conference se déroulera en français avec une traduction simultanée en anglais.